Variation autour de la pratique de la clause de non-concurrence internationale

Pour les salariés qui ont des fonctions internationales, il est logique de stipuler des clauses de non-concurrence internationale. Rien ne devrait interdire, par principe, leur stipulation. La première question est alors de déterminer la loi applicable à ces clauses post-contractuelles. La réponse à cette question permet, ensuite, de dessiner leurs conditions et effets, la difficulté majeure en pratique étant de garantir l’effectivité de l’obligation de non-concurrence.

Pratique1. – Voici un salarié qui occupe des fonctions de chercheur dans un service « recherches & développement » et dans un domaine soumis à une forte concurrence internationale ; voilà un consultant international ayant connaissance des stratégies commerciales et financières d’un groupe transnational. Leurs fonctions à dimension internationale (même si le premier n’est pas nécessairement soumis à une mobilité internationale) justifient que des groupes ou entreprises internationaux aient décidé de prévoir des clauses de non-concurrence internationale pour se protéger de la forte concurrence des pays « en voie d’être développés » (notamment les entreprises chinoises et brésiliennes). Cette pratique est cependant peu connue des juristes. Le contentieux est[...]

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