La clause de mobilité internationale

Entre droit du travail et droit de la protection sociale

Demander à un salarié d'effectuer sa prestation de travail dans un État étranger relève, selon les circonstances, du droit du détachement ou de l'expatriation. L'employeur qui souhaite se réserver la faculté d'imposer une telle mobilité internationale doit obtenir, au préalable, l'accord de principe du salarié via une clause expresse du contrat en ce sens. 

Il est souvent utile d’envoyer un salarié exécuter sa prestation de travail dans un État différent de celui du lieu de travail d’origine. Sa délocalisation présente un intérêt économique évident dans l’hypothèse où la société souhaite développer ou renforcer son activité par la conquête de nouveaux marchés. S’inscrivant dans l’exercice de la liberté de prestation de services, l’envoi d’un ou plusieurs salariés maîtrisant la compétence technique propre à l’activité de la société est une condition nécessaire au succès de l’opération. La mobilité du salarié peut aussi assurer l’exercice de la liberté d’établissement : le fonctionnement d’établissements de l’entreprise implantés dans un État où manque une compétence technique particulière est assuré par la présence du travailleur mobile. Celui-ci peut avoir pour mission de former les travailleurs présents[...]

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