L'enjeu : l'efficacité des opérations économiques

La bonne foi et l’obligation d’information précontractuelle appliquées à la pratique des affaires : vices et vertus de la réforme

Bonne foi  +
Obligation  +
Information  +
Négociation  +
Réforme +

L’un des objectifs de la réforme du droit des obligations est de rendre plus sûres les relations d’affaires, notamment dans la phase de négociation. En investissant ce nouvel espace par l’entremise de l’obligation d’information précontractuelle et l’exigence renforcée de bonne foi, le législateur offre un gage apparent de sécurité à la pratique des fusions-acquisitions. Mais en réalité, il n’est pas certain que la réforme ne crée pas davantage d’obstacles qu’elle n’en supprime.

Si sous l’empire du Code civil de 1804 la phase de négociation était laissée à la libre pratique des parties – à quelques réserves près dont la sanction des ruptures abusives des pourparlers –, cette phase précontractuelle est désormais encadrée par le droit des obligations. Plus précisément, la réforme opère à deux niveaux. Premièrement, elle consacre l’exigence de bonne foi1, deuxièmement elle introduit une obligation générale d’information précontractuelle2. La pratique des affaires devra donc désormais compter avec ces deux nouveaux piliers de la période précontractuelle.

De manière évidente on peut s’interroger sur les conséquences de ces deux nouvelles notions pour les usages en vigueur. Ainsi, les pratiques anciennes – audit[...]

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