« Il faut aimer le CNB et avoir une vision globale de la profession »

L'assemblée renouvelée du Conseil national des barreaux, élue le 21 novembre dernier (Gaz. Pal. 5 déc. 2017, n° 309s4, p. 5), se réunira le 16 décembre prochain pour désigner son nouveau président pour la mandature 2018-2020. L'occasion pour l'actuel président, Pascal Eydoux, de faire le bilan de ses trois années à la tête de l'institution.

Gaz. Pal. :

Quel bilan tirez-vous de la mandature qui s’achève ?

Pascal Eydoux :

Ce sont nos successeurs qui dresseront le bilan. Cependant, nous pouvons nous féliciter d’avoir permis à la profession de s’approprier le numérique grâce à la mise en place de la plateforme avocat.fr, d’outils au service des confrères comme le cloud privé des avocats et l’acte contresigné par avocat totalement dématérialisé, ou encore en travaillant sur les conditions dans lesquelles il fallait développer des relations avec les legaltechs. Le CNB a pris conscience de la nécessité pour la profession de nouer des liens avec l’ensemble des acteurs économiques, dont ceux issus de cette nouvelle économie. Par ailleurs, nous avons mis en place le médiateur national pour la profession d’avocats – Jérôme Hercé a été nommé à ce poste pour 3 ans en janvier 2016, NDLR – qui a déjà reçu des dizaines de saisines, et nous venons de mettre en œuvre le délégué à la protection des données, qui sera mutualisé pour tous les avocats[...]

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