« Nous ne pouvons pas laisser la Chancellerie procéder à la hussarde »

En grève illimitée depuis une semaine pour défendre leur cour d’appel, les avocats palois pourraient être rejoints par leurs confrères de Bayonne. Le déplacement du directeur des services judiciaires, venu pour désamorcer la crise, ne les a pas convaincus, explique le bâtonnier Antoine Paulian.

Gaz. Pal. :

Les 245 avocats palois avaient déjà manifesté mi-novembre pour défendre la cour d’appel. Qu’est-ce qui a déclenché cette grève ?

Antoine Paulian :

Nous avons vu réapparaître une carte, présentée comme émanant du ministère de la Justice, et qui faisait état de la possible disparition de 13 cours d’appel sur 30, dont celle de Pau, alors que la garde des Sceaux avait affirmé qu’aucune juridiction ne serait fermée. L’assemblée générale s’est réunie et a voté à l’unanimité une grève totale et illimitée de l’ensemble des activités judiciaires et juridictionnelles, à compter du 28 novembre à minuit.

Gaz. Pal. :

La Chancellerie assure pourtant qu’elle ne[...]

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