« Le 11 avril, nous défilerons pour les droits des Français »

À la veille de la manifestation nationale contre le projet de loi de programmation pour la justice, la présidente du CNB, Christiane Féral-Schuhl, fait le point sur les avancées obtenues par la profession d'avocat et ceux sur lesquels les institutions représentatives continuent de se battre.

Gaz. Pal. :

Après avoir déposé devant le Conseil d’État un premier projet de loi de programmation pour la justice le 14 mars 2018, le ministère de la Justice a déposé un nouveau projet de texte fin mars, prenant en compte les demandes du Conseil national des barreaux. Quelles avancées avez-vous obtenues ?

Christiane Féral-Schuhl :

De quoi parlons-nous ? D’une loi de programmation qui engage les 5 prochaines années et, au-delà, les générations futures. Qu’avons-nous reçu du gouvernement ? Un texte qui n’était pas à la hauteur des ambitions que nous portons pour la justice. Une réforme en manque d’ambitions et de moyens « et en même temps » qui éloignait les justiciables, qui menaçait l’avenir des avocats. Qu’avons-nous fait ? Nous nous sommes mobilisés. Cette mobilisation des avocats de France a permis de faire bouger les lignes. Nous sommes restés unis, nous n’avons pas cessé de proposer. Nous[...]

IL VOUS RESTE 79% DE CET ARTICLE À LIRE
L'accès à l'intégralité de ce document est réservé aux abonnés
L'accès à l'intégralité de ce document est réservé aux abonnés
Ce document est accessible avec les packs suivants :
Vous êtes abonné - Identifiez-vous

Testez gratuitement Lextenso !

Je découvre

Vos outils pratiques

  • PDF revue
  • Imprimer
  • Enregistrer