« À Paris, nous parvenons à assurer une justice de qualité »

Affluence de gros procès en 2019, nouvelles attributions : le tribunal de Paris est soumis à une forte pression en termes de gestion des contentieux. Une situation à laquelle le président Jean-Michel Hayat assure faire face grâce aux nouvelles conditions de travail des personnels aux Batignolles, tout en appelant les pouvoirs publics à rester vigilants sur les effectifs attribués à la juridiction.

Gaz. Pal. :

Lors de la rentrée solennelle du tribunal de Paris, vous vous êtes inquiété du nombre de gros procès programmés en 2019. Avez-vous obtenu depuis des renforts en effectifs ?

Jean-Michel Hayat :

Nous sommes parvenus à audiencer, avec l’accord de toutes les parties, l’ensemble des procès correctionnels prévus sur plusieurs semaines nécessitant, pour la juridiction, un réel effort d’anticipation. C’est une première satisfaction. C’est ainsi que dès mars 2019, se tiendront quasi simultanément, le procès relatif à l’arbitrage concernant Bernard Tapie et l’affaire dite du harcèlement moral à France Télécom. En mai prochain, aura lieu le procès des époux Balkany. Le 23 septembre 2019, débutera le procès dit du Mediator. Procès hors-normes s’il en est avec 4 316 avis à victimes et 387 avis à avocats qui viennent d’être édités pour des débats fixés sur une période de 6 mois. Puis en octobre 2019, se tiendra le procès du volet non ministériel de l’affaire dite de Karachi. Il[...]

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