L'indemnisation d'un bagage à main volé au cours d'un vol

Responsabilité du transporteur  +
Transport de bagage  +
Bagage à main, bagage enregistré  +
Faute inexcusable +

Le plafond d'indemnisation prévu par l’article 22 de la convention de Montréal ne s'applique pas s'il est prouvé que le dommage résulte d'un acte ou d'une omission du transporteur, fait soit avec l'intention de provoquer un dommage, soit témérairement et avec conscience qu'un dommage en résultera probablement.

CA, 21 févr. 2019, n° 17/08520

Il n’est jamais aisé pour un passager aérien victime d’une destruction, perte, avarie ou d’un retard de livraison de son bagage d’obtenir réparation. La procédure entourant les contestations portant sur les bagages n’est pas forcément simple1. La preuve du préjudice subi n’est pas non plus facile à rapporter.

Un arrêt de la cour d’appel de Versailles du 21 février 2019 statuant sur l'indemnisation d'un bagage à main dérobé au cours d'un vol permet non seulement de faire le point sur cette question d’un grand intérêt pratique, mais aussi de rappeler les règles entourant la responsabilité du transporteur aérien (I) et celles relatives au plafonnement de l’indemnité versée à titre de réparation (II).

Les faits de l’affaire méritent cependant quelques explications préalables. Le 13 décembre 2013, une passagère voyage depuis le territoire français avec Air Caraïbes à destination de Saint-Domingue (en République dominicaine), via Port-au-Prince (en Haïti). Au cours de ce vol, le bagage à main de la passagère, mal étiqueté et placé en soute faute[...]

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