« Être bâtonnier ou vice-bâtonnier du barreau de Paris offre une tribune formidable »

Lutte contre le harcèlement et les discriminations, défense de la défense, relations avec les magistrats, attractivité économique du droit : le mandat de Marie-Aimée Peyron et Basile Ader à la tête du barreau de Paris a été riche en combats. À quelques jours de passer le bâton à leurs successeurs, Olivier Cousi et Nathalie Roret, ils reviennent sur ces deux années à la tête du plus grand barreau de France.

Gazette du Palais :

La lutte contre le harcèlement et les agissements sexistes au sein du barreau de Paris était l’une des grandes causes de votre bâtonnat. Quel bilan dressez-vous des actions menées en ce sens ?

Marie-Aimée Peyron :

J’ai prévenu dès le début de mon bâtonnat que je pratiquerai une tolérance zéro vis-à-vis de ce genre de comportement. Nous avons fait intégrer l’égalité et la non-discrimination dans les principes essentiels de la profession énumérés par le règlement intérieur du barreau de Paris (Gaz. Pal. 13 mars 2018, n° 315u5, p. 12), puis nous avons porté auprès du Conseil national des barreaux (CNB) la demande qu’ils soient également intégrés dans le règlement intérieur national. Cela nous a permis de renforcer la procédure disciplinaire sur ce point. Les manquements doivent pouvoir être poursuivis et sanctionnés, après enquête déontologique. La première sanction disciplinaire qui a été prononcée pour de tels manquements l’a été alors que l’avocat, qui[...]

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