La protection de l'environnement : du patrimoine commun des êtres humains au patrimoine constitutionnel de la France

Protection de l'environnement  +
Protection de la santé  +
Équilibre des relations commerciales  +
Produits phytopharmaceutiques  +
Liberté d'entreprise +

Le Conseil constitutionnel a consacré une nouvelle norme sur le fondement de la charte de l’environnement : la « protection de l’environnement, patrimoine commun des êtres humains ». Si la consécration de cet objectif de valeur constitutionnelle doit être saluée en ce qu’elle contribue à renforcer la protection constitutionnelle de l’environnement, les conditions de sa mise en œuvre témoignent quant à elles d’une maîtrise de ce nouvel instrument de la part du Conseil constitutionnel.

Cons. const., 31 janv. 2020, n° 2019-823 QPC

Le mot patrimoine nous vient du latin. Il est l’association de deux termes pater, le père, et munio, qui désigne la construction d’un rempart. Le patrimoine n’est pas seulement ce qui nous est transmis, c’est aussi la protection solide accordée à ce dont nous héritons. Et c’est cette protection solide que le Conseil constitutionnel a souhaité conférer à la protection de l’environnement, en l’intégrant dans sa décision n° 2019-823 QPC du 31 janvier 20201 au bloc de constitutionnalité.

Dans sa décision relative à l’interdiction de la production, du stockage et de la circulation de certains produits phytopharmaceutiques, le Conseil constitutionnel a en effet consacré un nouvel objectif à valeur constitutionnelle que constitue la « protection de l’environnement, patrimoine commun des êtres humains ». Se fondant sur le préambule de la charte de[...]

IL VOUS RESTE 91% DE CET ARTICLE À LIRE
L'accès à l'intégralité de ce document est réservé aux abonnés
L'accès à l'intégralité de ce document est réservé aux abonnés
Ce document est accessible avec les packs suivants :
Vous êtes abonné - Identifiez-vous

Testez gratuitement Lextenso !

Je découvre

Vos outils pratiques

  • PDF revue
  • Imprimer
  • Enregistrer