Pour la non-levée de l'anonymat des donneurs

Personnes  +
Famille  +
Bioéthique +

L’anonymat des donneurs suscite diverses polémiques et le projet de loi de bioéthique se prononce en faveur de la levée de ce dernier. Face à l’intérêt de l’enfant, à celui des parents légaux mais aussi du géniteur, il revient au législateur de trouver l’équilibre lié à cette question relevant de la bioéthique.

Le projet de loi relatif à la bioéthique1 entend modifier de manière non négligeable la solution existant aujourd’hui2, en optant pour la levée de l’anonymat des donneurs. Selon ce texte, tout enfant aura accès à l’identité du donneur, sans que celui-ci puisse s’y opposer. Le débat n’est pas nouveau : cette proposition avait déjà été soumise lors de la réforme précédente de 20113, mais elle n’avait pas été retenue. Une telle solution semble être inspirée par la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme et par les tendances législatives d’autres pays4. De plus, les enfants issus d’un don, âgés d’une trentaine d’années, ont commencé à revendiquer l’accès à leurs origines. La levée de l’anonymat se présente sous le voile du progrès et de la transparence, à savoir une technique avancée de procréation assortie d’une information renforcée.

La loi à venir doit résoudre le conflit existant entre les intérêts de l’enfant (I) et ceux des récepteurs et du donneur (II). Ajoutons également l’intérêt général et social de la réponse, puisque[...]

IL VOUS RESTE 93% DE CET ARTICLE À LIRE
L'accès à l'intégralité de ce document est réservé aux abonnés
L'accès à l'intégralité de ce document est réservé aux abonnés
Ce document est accessible avec les packs suivants :
Vous êtes abonné - Identifiez-vous

Testez gratuitement Lextenso !

Je découvre

Vos outils pratiques

  • PDF revue
  • Imprimer
  • Enregistrer