Legaltech : l'échec d'Atrium est-il aussi celui d'un modèle ?
Selon certains observateurs, la fin de l’aventure d’une legaltech américaine assez emblématique interroge quant à la place que doit occuper la technologie dans les services juridiques. Éclairage.
C’était une figure de la legaltech innovante et « disruptive ». Créée en 2017 aux États-Unis, Atrium avait l’ambition de révolutionner le marché des services juridiques destinés aux start-up en combinant le savoir-faire d’avocats expérimentés et des technologies avancées permettant notamment d’automatiser les processus de production. Le tout à des tarifs forfaitaires bien inférieurs à ceux du marché. 2 ans et demi plus tard, les dirigeants de ce cabinet d’avocats, qui comptait de nombreux ingénieurs et techniciens, viennent d’annoncer qu’ils jetaient l’éponge.
Renoncement et repositionnement. Après avoir englouti plus de 75 millions de dollars de[...]
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