Au sujet de la prééminence des lois de la République sur les règles religieuses

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La prééminence du droit de la République semble une évidence qui s’impose d’elle-même. Pourtant, il est récemment apparu nécessaire tant à l’Exécutif qu’au Parlement de rappeler ce principe, qui découle de la souveraineté de l’État.

Depuis son entretien sur RTL du 27 octobre 2019, le président de la République emploie le mot « séparatisme »,1 qu’il a défini dans le discours des Mureaux du 2 octobre 2020 comme étant « un projet conscient, théorisé, politico-religieux, qui se concrétise par des écarts répétés avec les valeurs de la République, qui se traduit souvent par la constitution d’une contre-société et dont les manifestations sont la déscolarisation des enfants, le développement de pratiques sportives, culturelles communautarisées qui sont le prétexte pour l’enseignement de principes qui ne sont pas conformes aux lois de la République. C’est l’endoctrinement et par celui-ci, la négation de nos principes, l’égalité entre les femmes et les hommes, la dignité humaine ». Et d’ajouter « le problème, c’est cette idéologie, qui affirme que ses lois propres sont supérieures à celles de la République ».2

Dans un contexte marqué par l’assassinat d’un enseignant du secondaire à Conflans-Sainte-Honorine par un jeune islamiste radicalisé le[...]

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