Ordre public et liberté des journalistes dans le droit souple

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Depuis les années 1970, le juge administratif identifie de manière évolutive des sources pouvant générer des contraintes par des actes qui pourtant, par leur nature, n’ont pas vocation à normer (directives, circulaires, notes, communiqués, etc.) et relèvent de ce que l’on dénomme le droit souple. Celui-ci devient de plus en plus prégnant, et permet de générer de manière indolore et inaperçue des contraintes à l’égard du corps social. Le Schéma national du maintien de l’ordre (SNMO) établi par le ministre de l’Intérieur est l’occasion pour le Conseil d’État d’apporter des précisions sur ce droit émergent, dont la place au sein de l’univers normatif ne peut plus être ignorée.

CE, 10e-9e ch. réunies, 10 juin 2021, no 444849, ECLI:FR:CECHR:2021:444849.20210610, Syndicat national des journalistes et Ligue des droits de l’Homme

Le Conseil d’État a été saisi par quatre requêtes émanant de plusieurs syndicats et associations, la première émanant du Syndicat national des journalistes et de la Ligue des droits de l’Homme. Elles demandent l’annulation pour excès de pouvoir du Schéma national du maintien de l’ordre du 16 septembre 2020 portant fixation d’un nouveau cadre d’exercice du maintien de l’ordre. Par un arrêt rendu le 10 juin 2021, le juge du Palais Royal a annulé quatre points du Schéma du maintien de l’ordre. Cette décision est l’occasion d’aborder, d’une part,[...]

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