Procès des attentats du 13 novembre : quelle place pour les parties civiles ?

Le procès des attentats du 13 novembre 2015 va bientôt s’ouvrir à Paris devant la cour d’assises spéciale. Véritable défi pour l’institution judiciaire, il amène aussi à s’interroger sur la place des victimes et le rôle de leurs avocats.

C’est un procès hors norme qui va démarrer le 8 septembre prochain, près de six ans après les attentats du 13 novembre 2015, pour une durée d’au moins huit mois. Le Fonds de garantie des actes de terrorisme a recensé près de 2 600 victimes, dont près de 1 800 se sont constituées parties civiles pendant l’instruction – 800 d’entre elles sont donc encore susceptibles de le faire pendant le procès. Un mois avant le début du procès, 295 avocats étaient déjà constitués pour les parties civiles, et une trentaine pour la défense. Quant au dossier de procédure, il compte un peu plus d’un million de pages et plusieurs centaines de milliers de cotes. Un procès de masse, donc, qui présente son lot d’incertitudes et de défis pour les avocats des parties civiles.

Une initiative collective de coordination. Pour y faire face, un groupe d’avocats de parties civiles a décidé de s’organiser pour travailler ensemble, se concerter et se coordonner, aussi bien en amont du procès que pendant l’audience. L’initiative a germé dès le début de l’instruction. « Dominique Attias, qui était alors vice-bâtonnière de Paris, a organisé des formations sur[...]

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