Incidents d'Aix-en-Provence : « La confiance est désormais totalement rompue entre les avocats et les magistrats »

Le 11 mars 2021, l’avocat niçois Paul Sollacaro était expulsé par les policiers d’une salle d’audience du tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence, à la demande du président Marc Rivet. L’affaire avait suscité une vive émotion au sein de la profession d’avocat, laquelle avait voté des motions pour soutenir l’avocat et organisé des rassemblements en guise de protestation. Mais dans une réponse ministérielle publiée le 9 septembre 2021, le garde des Sceaux a annoncé que le Premier ministre avait décidé qu’il n’y aurait pas de poursuite disciplinaire contre Marc Rivet. Paul Sollacaro réagit à cette annonce. Il n’entend pas baisser les bras.

Gazette du Palais :

Comment avez-vous appris qu’il n’y aurait pas de suites contre le président du tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence, dues à votre altercation du 11 mars 2021 (Gaz. Pal. 16 mars 2021, n° 400v2, p. 7 et Gaz. Pal. 23 mars 2021, n° 401d4, p. 5) ?

Paul Sollacaro :

Comme je n’avais aucune nouvelle, j’ai interrogé le Premier ministre par courrier le 30 août 2021. Pour rappel, c’est lui qui est chargé de cette affaire pour éviter tout conflit d’intérêts vu mes relations avec le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti. Dans cette lettre, je lui demandais s’il avait bien reçu les conclusions de l’Inspection générale de la justice saisie à sa demande à la suite de mon expulsion manu[...]

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