« Il faut mettre l'accent sur la plus-value que nous apportons en tant qu'avocat »

Chloé Froment, présidente de la section jeune de l’ACE, est une femme ambitieuse, qui croit en l’avenir des avocats. À trente-cinq ans, cette maman d’une petite fille de deux ans a déjà plusieurs vies professionnelles derrière elle. À son compte depuis 2012, elle s’est installée quelques mois à peine après avoir prêté serment. À la tête de l’ACE-JA pour les deux années à venir, elle veut insuffler son dynamisme et sa foi dans son métier. Pour les Petites Affiches, elle revient sur la vision du métier défendue par son syndicat.

Les Petites Affiches – Pouvez-vous, pour commencer, nous raconter brièvement votre parcours ?

Chloé Froment – J’ai un parcours un peu atypique, car j’ai travaillé plusieurs années en entreprise avant de prêter serment, en 2011. J’ai commencé par un master de droit des affaires et l’Institut de droit des affaires d’Assas, puis j’ai passé un an à HEC Entrepreneurs. Cette double formation m’a ouvert bien des perspectives ! En sortant, j’avais envie de goûter à autre chose que le droit, et j’ai fait pendant quatre ans du conseil en stratégie d’entreprises à Paris et à Londres. J’ai réalisé que je n’étais pas faite pour ça et surtout j’avais pour objectif d’être mon propre patron… J’ai donc décidé de passer le concours d’avocat dans l’idée de quitter le salariat et de monter mon cabinet. Après une collaboration en droit des affaires[...]

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