Chronique des arrêts de la cour d'appel de Versailles en matière d'arbitrage

Si, en matière de droit de l’arbitrage, la cour d’appel de Paris joue, depuis toujours, un rôle prépondérant, celle de Versailles apporte régulièrement sa pierre à l’édifice. Comme cour de renvoi, ou non, elle joue de plus en plus un rôle clé sur l’affinement du droit positif de l’arbitrage. Les quatre arrêts commentés ici en attestent, s’il en était besoin. Il était donc naturel que le pôle de recherche en droit de l’arbitrage de l’université de Versailles, soit mis à contribution pour commenter les décisions de la cour d’appel du ressort et, dans une version locale du croisement des sources du droit, mettent de la manière la plus profitable en synergie jurisprudence et doctrine versaillaises.

I – La preuve de la clause compromissoire par référence conclue par oral

1. CA Versailles, 1re ch., 14 janv. 2016, n° 14/06802, GAEC de la Berhaudière c/ SAS Hautbois. Il n’est pas toujours besoin de grands enjeux pour poser de grandes questions. L’arrêt commenté en fait une fois de plus la démonstration. Le montant du litige ? 8 750 €. Et pourtant cet arrêt intervient après une sentence arbitrale rendue par cinq arbitres sous l’égide de la chambre internationale d’arbitrage de Paris, d’ailleurs précédée d’un projet de sentence, suivi d’un arrêt de la cour d’appel de Paris et même d’un arrêt de la Cour de cassation qui l’a cassé. Trois décisions de justice, donc,[...]

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