L'allégorie de Mattia Preti

Cette Allégorie des arts, de Mattia Preti, est présentée à Paris-Tableau.

Galerie Giacometti

On saisit mal l’influence qu’eut Mattia Preti (1613-1699) sur son époque, et même les suivantes. On considère, en effet, qu’il a réalisé la synthèse du caravagisme et de la peinture classique bolonaise. Ce Calabrais voyagea en Italie et rencontra le Guerchin, mais aussi Annibale Carracci, Giovanni Lanfranco et Véronèse, qui devaient également influencer sa peinture. Il se fixa ensuite à Rome dans les années 1630, où il étudia les techniques du Caravage et celles de son école, qui l’influencèrent encore plus durablement. On cite, généralement, l’une de ses œuvres maîtresses de cette période, le monumental Saint-André conservé à la Hofkirche de Lucerne, daté vers 1643, ou encore La mort de Caton. Puis il gagna Naples. Son arrivée au royaume des Deux-Siciles fut marquée par un éclaircissement de sa palette déjà entamée à Rome. Dans le musée du Pio Monte della Misericordia, installé au-dessus de la chapelle du même nom, où figure l’un des plus beaux Caravage sur le thème de la Miséricorde, sont conservées cinq toiles de Mattia Preti dont le Saint François en extase et Saint Antoine et l’enfant Jésus.

En 1659, Mattia Preti quitta Naples à destination de Malte, pour un voyage de reconnaissance. Sans aucun doute, avec une petite idée en tête. De bonne famille, mais sans pouvoir prouver sa noblesse, il avait réussi, en 1642,[...]

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