Le « déséquilibre significatif » doit-il s'appliquer aux conventions locatives soumises à un statut légal ?

Bail en meublé  +
Congé  +
Effet du renouvellement  +
Déséquilibre significatif +

Dans un arrêt assez dense rendu en matière de logement meublé, la Cour de cassation précise la nécessaire motivation du congé, ainsi que les effets du renouvellement. Censurant également une clause de répartition des charges au visa de l’article L. 132-1 du Code de la consommation, elle annonce surtout les difficultés futures pour déterminer le champ d’application du déséquilibre significatif.

Cass. 3e civ., 17 déc. 2015, n° 14-25523

Même s’il est rendu en application des anciennes règles applicables aux logements meublés (avant la loi n° 2014-366 du 24 mars 2014), l’arrêt commenté répond à trois questions susceptibles de concerner de nombreux baux et, peut-être au-delà, de nombreux contrats. En l’espèce, un professionnel de l’immobilier avait donné à bail un logement meublé pour une durée de trois ans renouvelable en 2000. Le contrat avait été renouvelé à deux reprises, les parties profitant de ces renouvellements pour modifier le loyer et la détermination des charges. En 2009, le bailleur avait notifié au locataire un congé « en vue de réévaluation du loyer ». Cette réévaluation n’ayant pas été acceptée, le locataire avait restitué les locaux mais le propriétaire l’avait néanmoins assigné en paiement de différentes sommes. Le locataire s’opposait alors à ces demandes en invoquant la nullité du congé qui lui avait été signifié et l’inopposabilité de la clause de[...]

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