François Gény

Gény  +
Doctrine  +
Saleilles  +
Enseignement  +
œuvres scientifiques  +
Afficher plus ...
Théories générales +
Afficher moins -

Les grands auteurs qui ont marqué la pensée juridique et dont les noms impressionnent encore, à défaut parfois de les avoir lus, peuvent avoir laissé toutes sortes d’écrits, pas seulement leur production doctrinale ; ainsi, des correspondances, qui permettent à celui ou celle qui s’y plonge de se retrouver, des générations plus tard, dans le cerveau, l’intelligence et l’âme même de l’épistolier. De s’imprégner au plus près de ses idées, de leur conception, de ses doutes, d’aborder timidement, mais avec une curiosité certaine, sa vie privée. La RDC se livrera ici à cet exercice avec Gény, l’occasion est trop belle.

1. François Gény (1861-1959) considérait que les comptes rendus constituent un genre ingrat, nécessitant trop de travail pour y consacrer un temps qui serait plus utile à autre chose, principalement la rédaction des ouvrages. Plusieurs lettres à Saleilles, fondateur de la Revue trimestrielle de droit civil, qui lui demandait d’en rédiger et lui, refusant poliment, mais fermement, ces requêtes, en attestent. D’un autre côté, évoquant auprès de son cher ami les mêmes comptes rendus, il estimait ceux-ci très précieux pour donner un aperçu concis, sur les idées nouvelles trouvées dans les livres recensés.

Bref, sans y voir de malice (c’était un homme assez grave), il distinguait ainsi le labeur du rédacteur et l’utilité du lecteur.

Alors, poursuivons la tradition, dans le cadre de cette[...]

IL VOUS RESTE 93% DE CET ARTICLE À LIRE
L'accès à l'intégralité de ce document est réservé aux abonnés
L'accès à l'intégralité de ce document est réservé aux abonnés
Ce document est accessible avec les packs suivants :
Vous êtes abonné - Identifiez-vous

Testez gratuitement Lextenso !

Je découvre

Vos outils pratiques

  • PDF revue
  • Imprimer
  • Enregistrer