Varia sur l'existence du consentement à l'arbitrage

Arbitrage - clause compromissoire - con... Arbitrage - clause compromissoire - consentement - tiers au contrat - pluralité de contrats +

Dans trois arrêts jumeaux rendus le 29 mai 2018, la cour d’appel de Paris se prononce sur la question du consentement à l’arbitrage en revenant, à cet égard, sur le problème de la clause compromissoire par référence, sur la question de l’extension de la clause d’arbitrage au sein des groupes de contrats et sur une difficulté particulière de distinction entre effet relatif et opposabilité du contrat dans le cas particulier de l’arbitrage.

CA, 29 mai 2018, n° 15/23187

CA, 29 mai 2018, n° 16/12944

CA, 29 mai 2018, n° 17/16484

S’il est bien un domaine où le contrôle opéré a posteriori sur l’existence du consentement conserve une place toute particulière, c’est encore celui de la convention d’arbitrage.

Parce que la justice arbitrale est de source conventionnelle et repose sur une volonté commune d’attribuer compétence à une juridiction privée pour trancher un litige dont on retire la connaissance au juge étatique1, il est indispensable de commencer par constater l’existence du consentement à l’arbitrage2. L’exigence d’un accord des parties conditionne l’investiture de l’arbitre3. C’est en réalité « l’unique condition de validité de la convention d’arbitrage »4 et même, bien que cela soit plus discuté lorsqu’il est débattu de la nature juridique de l’arbitrage « forcé »5 ou de l’arbitrage d’« investissement »6, un critère de qualification de l’arbitrage7.

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