Le contrôle des prix après la décision du Conseil constitutionnel, la liberté contractuelle et la liberté d'entreprendre

QPC  +
Contrôle des prix  +
Liberté contractuelle  +
Liberté d'entreprendre  +
Proportionnalité +

Saisi d’une QPC pour savoir si la jurisprudence de la Cour de cassation selon laquelle le déséquilibre significatif pouvait porter sur le prix ne rendait pas le texte inconstitutionnel, le Conseil constitutionnel répond qu’un contrôle judiciaire des prix ne heurte pas de manière disproportionnée la liberté contractuelle et la liberté d’entreprendre.

Cons. const., 30 nov. 2018, n° 2018-749 QPC

La décision, objet du commentaire précédent, décide également que le contrôle judiciaire du prix n’est pas contraire aux principes constitutionnels de liberté contractuelle et de liberté d’entreprendre.

Que la liberté de fixer son prix soit incluse dans la liberté contractuelle ne fait pas de doute.

Mais elle fait aussi partie de la liberté d’entreprendre. Ainsi, le Conseil constitutionnel a examiné les restrictions à la liberté des prix au regard de la liberté d’entreprendre.

Par exemple, dans une décision n° 90-287 DC du 16 janvier 1991, relative à la loi portant dispositions relatives à la santé publique et aux assurances sociales, le Conseil s’est autorisé à contrôler une loi portant homologation tarifaire. Il a ainsi jugé que « la liberté d’entreprendre n’est ni générale ni absolue ; qu’il est loisible au législateur d’y apporter des limitations exigées par l’intérêt général à la condition que celles-ci n’aient pas pour conséquence d’en dénaturer la portée ; que les[...]

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