La mesure des dommages-intérêts : question de fait ou question de droit ?Libres réflexions au travers du prisme de la minimisation du préjudice

La mesure des dommages-intérêts relève-t-elle du fait ou du droit ? Les deux ! Elle procède, d’abord, de choix d’ordre juridique. Ce n’est qu’ensuite que le fait prend le relais du droit. Au travers du prisme de l’obligation de minimiser le dommage, l’on se propose de démontrer cette double appartenance chronologique, au droit comme au fait, de la mesure des dommages-intérêts, ce Janus bifrons.

Question de fait ? Question de droit ? Bien épineuse est la question de la mesure des dommages-intérêts, et grand clerc est qui peut y répondre sans désemparer.

S’il fallait résoudre le débat en termes binaires, on aurait tôt fait d’opter pour la première branche de l’alternative. Puisque le Quai de l’horloge « se refuse en principe à contrôler les méthodes d’évaluation adoptées par les juridictions du fond »1, la question relèverait de la sphère factuelle. Une telle conclusion serait sans doute hâtive, outre qu’elle reposerait sur un raisonnement inductif fort discutable, consistant à inférer la nature du régime.

Il n’en demeure pas moins que, si l’évaluation judiciaire des dommages-intérêts n’est ni le fruit du hasard, ni de l’arbitraire des parlements, le secret qui la nimbe ne permet guère[...]

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