La mesure des dommages et intérêts par la Cour de cassation

La mesure des dommages et intérêts est une question de fond véritable. Comme telle, elle n’échappe cependant pas totalement à l’empire de la Cour de cassation, qui peut désormais statuer au fond, de manière exceptionnelle.

1. « La mesure des dommages et intérêts : question de fait ou question de droit ? » Épineux débat, d’autant plus incertain que les frontières du fait et du droit demeurent embrouillées. La formulation suggère pourtant cette partition. À moins que les termes du sujet ne soient cumulatifs, la mesure des dommages et intérêts mêlant inextricablement le droit et le fait.

2. D’emblée, les questions de droit viennent à l’esprit. Sont visées les règles de mesure, proprement juridiques, qui indiquent au juge comme aux parties la méthode d’une correcte évaluation. Que l’on songe, d’abord, au principe de la réparation intégrale, qui prescrit de mesurer complètement (i.e. ni plus, ni moins) le préjudice réparable. Ce principe constitue, sans doute, la règle essentielle commandant l’évaluation des dommages et intérêts. Interdire l’enrichissement ou l’appauvrissement de la victime, c’est en effet répondre à une question de droit, sous la forme abstraite et impersonnelle d’un[...]

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