Sur la mise à jour de la doctrine de l'AMF relative aux PSAN

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À l’heure des compromis trouvés par les colégislateurs européens sur les futurs règlements MiCA et Transferts de fonds, parcourons le dernier état de la doctrine de l’AMF à propos des prestataires de services sur actifs numériques.

AMF, position n° DOC-2020-07, 31 mai 2022, Questions-réponses relatives au régime des prestataires de services sur actifs numériques, consultable à l’adresse

1. La mode des Q&A’s. Les autorités de régulation se prêtent volontiers au jeu des questions-réponses ou, plutôt, des Q&A’s, comme on aime les appeler avec une pointe de cuistrerie. On ne peut nier que cette façon de faire soit fort pratique pour les opérateurs assujettis et leurs conseils. Il n’en demeure pas moins que la méthode, au fond, est contestable : elle ajoute au bavardage, qui prend le pas sur les règles ; elle dilue encore la normativité d’une régulation déjà bien souple (ou soft) ; elle installe cet artifice de normes non contraignantes mais qu’il importe cependant de suivre.

Quoi que l’on en pense, ces questions-réponses existent et permettent, dans leur dernière version du 31 mai 2022, de saisir l’état d’esprit dans lequel les candidats au statut de prestataires de services sur actifs numériques (PSAN) vont trouver l’Autorité des marchés financiers (AMF), en charge de les enregistrer, voire de les agréer, même si aucun, à ce jour, ne paraît avoir emprunté la voie,[...]

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