Le divorce sans juge : entretien croisé avec Me Justine Meyer, notaire, et Me Florent Berdeaux, avocat

Alors que l’on assiste depuis plusieurs années à un mouvement de déjudiciarisation du droit des personnes et de la famille, nous vous proposons, en matière de « divorce sans juge », un retour d’expérience croisé entre Me Justine Meyer, notaire associée de l’étude 352 à Paris, et Me Florent Berdeaux, avocat au barreau de Paris et président de l'Association française des avocats de la famille et du patrimoine.

Quelles sont les bonnes pratiques à présent mises en place ?

F. B. La première des bonnes pratiques, c’est d’être spécialisé en droit de la famille. Je n’apprendrai rien à vos lecteurs qui, de ce seul fait, le sont déjà, mais on ne fait pas de divorce accessoirement à son activité d’agent d’artiste pour faire plaisir à son client lorsqu’on est avocat, et on ne traite pas de divorce non plus lorsqu’on est le notaire chargé du département fiscalité des entreprises de l’étude.

La deuxième, mais c’est un avis plus personnel, c’est de choisir ses partenaires : notaires et avocats sont assez nombreux pour que chacun sache avec qui il ou elle travaille intelligemment, en confiance.

Ensuite, la mise en place du « circuit court » est également source d’efficacité et de célérité ; les craintes que ce dernier signe une « soumission » de ceux qui se déplacent à celui qui reçoit sont, je crois, derrière nous… et ce d’autant plus[...]

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