De quelques arrêts fondamentaux dans l'assurance des monuments historiques

Monuments historiques  +
Protection  +
Assurance +

Quel rôle joue l’assurance au titre des monuments historiques ?

La date du 15 avril 2019 est une date que nous ne pourrons oublier. Les images de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris ont fait le tour du monde et elles devinrent universelles.

L’incendie a eu lieu dans un contexte particulier, celui de la restauration de la cathédrale.

Sur ces images, les échafaudages sont les tuteurs d’un patrimoine brûlé à vif. Les coûts de reconstruction d’un monument historique posent question.

L’assurance possède alors un rôle déterminant à jouer dans cette indemnisation colossale.

Quels sont les éléments d’un monument historique indemnisables ? Sur quelles bases ?

L’intérêt historique ou artistique d’un monument historique doit-il être pris en considération dans le calcul de l’indemnisation ?

Tels sont les faits de l’arrêt rendu par la première chambre civile de la Cour de cassation le 26 avril 20001. Au cours du XXe siècle, une église a été inscrite au titre des monuments historiques. Le propriétaire de l’édifice, la commune, décide de protéger ce bien en ayant recours à un contrat d’assurance multirisque. Le 1er janvier 1991, la foudre s’abat sur l’église. Un incendie se déclare. La commune se tourne vers son assureur afin d’être indemnisée de son sinistre, l’indemnisation servant à la reconstruction de l’édifice. L’assureur propose une indemnisation qui ne[...]

IL VOUS RESTE 93% DE CET ARTICLE À LIRE
L'accès à l'intégralité de ce document est réservé aux abonnés
L'accès à l'intégralité de ce document est réservé aux abonnés
Ce document est accessible avec les packs suivants :
Vous êtes abonné - Identifiez-vous

Testez gratuitement Lextenso !

Je découvre

Vos outils pratiques

  • PDF revue
  • Imprimer
  • Enregistrer