Loyer variable : derniers rebondissements ?

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Clauses de loyer variable +

Les clauses de loyer variable figurant généralement dans les baux de centres commerciaux continuent de poser des cas de conscience à la Cour de cassation, qui modifie sa jurisprudence. Il y a toutefois fort à parier qu’il ne s’agit que d’un nouveau soubresaut et que les clauses de loyer variable n’ont pas fini de susciter des difficultés.

Les clauses de loyer variable sont celles qui prévoient un loyer à double composante : d’une part, une partie fixe correspondant à un certain montant, généralement indexé, et d’autre part, une partie variable correspondant à un pourcentage du chiffre d’affaires du locataire. On qualifie le loyer de loyer binaire. Dans la quasi-totalité des cas, ce mode de détermination de loyer est alternatif. Le bailleur est assuré de toucher le loyer minimum garanti, parfois qualifié de « loyer de base », constitué par la partie fixe indexée. Mais si le pourcentage convenu sur le chiffre d’affaires aboutit à un montant supérieur à celui du loyer minimum garanti, le bailleur encaisse alors ce supplément.

Comme le loyer minimum garanti correspond à la valeur locative, c’est-à-dire, en fait, au maximum, le supplément constitué par le loyer variable, dans l’hypothèse où le chiffre d’affaires est élevé, n’a pas de contrepartie.

Cette astucieuse organisation du déséquilibre contractuel, qui s’est généralisée dans les centres commerciaux, permet au propriétaire[...]

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