Pour un attelage CJIP/CRPC : hip hip hip… ?

Cet article fait partie d'un ensemble intitulé : « CJIP : le temps de la réforme ? »

Les personnes physiques à la remorque

Justice négociée +
Personnes morales +
Personnes physiques +
Réforme +

Le sort des personnes physiques impliquées dans la commission de faits susceptibles de faire l’objet d’une CJIP réservée à la personne morale est, en l’état de la législation, trop incertain pour préserver l’attractivité du dispositif. Une réforme devrait permettre de mieux les associer aux négociations avec les autorités de poursuite, tout en préservant leurs droits de la défense.

La convention judiciaire d’intérêt public1 (ci-après la « CJIP ») a le vent en poupe : après un démarrage en douceur au cours de l’année 2018, avec 5 CJIP recensées, le dispositif a connu un réel essor à compter de l’année 2022 avec 17 CJIP signées cette année-là, puis 19 en 2023 et 16 en 2024.

À ce jour, 70 CJIP ont été scellées.

Il faut dire que cette transaction, conclue entre le procureur de la République et les personnes morales mises en cause s’agissant de faits de corruption et trafic d’influence, actifs et passifs, de fraude fiscale, de blanchiment, d’atteintes à l’environnement et des infractions connexes, a de quoi séduire.

Mais quels sont ses atouts ?

La prévisibilité d’abord, puisque si, dans le cadre des procédures judiciaires classiques, les entités mises en cause pâtissent de délais d’enquête, d’instruction puis d’audiencement relativement longs, elles disposent ici d’une meilleure visibilité sur le calendrier, bénéficient d’une plus grande célérité de la[...]

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